ISSN : 1283-2138
Préface:
Dans les Carnets du sous-sol, Dostoïevski fait écrire à son narrateur qu’un écrit intime ne se montre à personne, précisément parce qu’il est intime, et que des «confidences » ne peuvent en aucun cas se partager avec un public:
Mais avez-vous vraiment pu croire que j’allais imprimer tout ceci et vous le donner à lire? Et voilà encore ce que je ne comprends pas: pourquoi est-ce que je m’adresse à vous en vous appelant ‘messieurs’, comme si vous étiez mes lecteurs? On ne publie pas, on ne donne à lire à personne les confidences que je me prépare à faire ici (115)
Cette négation du destinataire ainsi clamée, le narrateur des Carnets du sous-sol continuera pourtant bien entendu son récit, après avoir souligné qu’il s’adresse à lui seul :
(…) or, je n’écris que pour moi seul et déclare une fois pour toutes que si j’ai l’air de m’adresser au lecteur, ce n’est qu’un procédé dont je me sers pour plus de facilité. Ce n’est qu’une forme, une forme vide; et quant aux lecteurs, je n’en aurai jamais. Je l’ai déjà déclaré… (117)
Ainsi, les ‘messieurs’ dont est ponctué son récit ne seraient qu’une forme vide, une béquille linguistique ne renvoyant à aucun référent. Ecrire pour ne pas être lu, c’est bien ce que revendique ce narrateur, et si l’idée fait ici sourire à cause de l’insistance, elle a toutefois été largement reprise à propos du journal intime, ne serait-ce que par ces générations de diaristes qui prétendent ne s’adresser qu’à leur journal et s’ingénient en conséquence à cacher leurs écrits, à les coder même tout en s’assurant qu’ils leur survivront et pourront ainsi être lus un jour. Ce « cher journal », ou ce « cher cahier », pour reprendre le titre de l’ouvrage de Philippe Lejeune, seraient-ils eux aussi des formes vides, convoqués en tant que telles pour plus de facilité?
Se profile alors l’idée d’un texte se suffisant à lui-même, comme si seul comptait le fait que des mots soient écrits, comme si le destinataire de ce texte n’avait somme toute aucune importance. Mais dans le même temps s’adresser ainsi à plusieurs interlocuteurs, même s’ils sont censés ne représenter qu’une forme vide, revient à reconnaître que même des confidences sont dirigées vers quelqu’un, et qu’elles nécessitent par conséquent un destinataire, un « écoutant ». Le narrateur des Carnets du sous-sol se représente ses lecteurs comme des «messieurs », et construit donc une image de ses destinataires (sexe et situation sociale sont déjà présents dans l’appellation « messieurs », et l’image de ces lecteurs se définit au cours du livre) dans le même temps qu’il nie leur existence. Ainsi, même ce narrateur peu sociable reconnaît l’existence d’un destinataire qui recevra ses confidences, et il finit par contribuer à asseoir la figure du lecteur comme l’une des dimensions essentielles de tout écrit intime ou non.
Mais le texte de Dostoïevski établit également une distinction implicite entre les textes destinés à être lus et les autres, qui seraient produits seulement pour libérer leur auteur, pour l’aider à y voir plus clair dans ses propres pensées. Effectivement, la nature du destinataire constitue l’un des traits définitoires de l’écriture intime: un écrit intime, privé, est par définition celui qui ne s’ adresse pas au public, qui se destine à une personne connue et définie, par opposition des lecteurs anonymes, multiples et incontrôlables. Béatrice Didier et plus récemment Philippe Lejeune nous ont rappelé que même le diariste, qui n’est pas censé souhaiter faire lire son journal intime, a toujours un destinataire en tête, qu’il s’agisse de lui-même une fois plus âgé, ou d’une vision fantasmatique de l’Autre, ou encore de ce substitut de lecteur que constitue souvent le journal lui-même.
Dans une correspondance les choses semblent plus claires. En effet, on écrit bien une lettre pour l’envoyer à quelqu’un, au destinataire précisément. La lettre est d’ailleurs le seul écrit à afficher ainsi en deux endroits distincts, sur l’enveloppe et par l’adresse, l’identité de celui à qui elle s’adresse, à inscrire le nom de son lecteur en tête de son texte. L’on peut d’ailleurs considérer l’adresse et la formule de salutations, suivie de la signature, comme le cadre au sein duquel se développe toute lettre, ainsi délimitée par la mention du destinataire et de l’épistolier, des deux acteurs de cette entreprise de communication. Et pourtant cette simplicité apparaît illusoire dès lors que l’on prend en compte la tradition déjà ancienne qui consistait à faire circuler une lettre reçue parmi un cercle de proches, destinataires secondaires mais tout aussi présents. L’épistolier conscient de cette lecture parfois faite à voix haute de sa lettre devait en tenir compte dans la rédaction, et dans sa manière de s’adapter au destinataire affiché. Et que dire d’une lettre comme celle adressée à Margery Paston, peut-être destinée à être lue par un tiers?
Ainsi, il devient vite clair que ce n’est pas parce que l’auteur d’un écrit, fût-il intime, claironne qu’il ne s’adresse qu’à une personne qu’il faut le croire. Les textes réunis dans ce volume s’ingénient tous, par divers moyens, à contester l’existence de ce destinataire unique, univoque, qui instituerait l’écrit intime, ou à lui superposer un autre lecteur, plus flou, voire à envisager une lecture publique. En effet, l’écriture intime n’est pas forcément une écriture spontanée, irréfléchie, dénuée de toute arrière-pensée. Parmi les écrits intimes étudiés dans ce volume, certains ont d’ailleurs été publiés par leur auteur ou conçus délibérément pour la publication. D’ailleurs, le seul fait qu’ils puissent être étudiés aujourd’hui témoigne de ce qu’ils ont été publiés, de ce que leur nature confidentielle n’a pas résisté à l’épreuve du temps, qu’ils ont été soigneusement conservés, soit par leur auteur soit par le destinataire, et ensuite livrés au regard d’ autrui. La frontière entre le privé et le public semble n’exister que pour êta sans cesse transgressée.
Comme dans les deux premiers volumes consacrés au thème de l’écriture intimes, les textes qui servent de base à nos analyses ne sont pas tous des écrits intimes au sens propre — si tant est bien sûr que l’on s’accorde sur ce qu’est un écrit intime, dans la mesure où le narrateur de Dostoïevski a raison de souligner la contradiction entre l’écriture intime et le fait que ces textes puissent être lus. La première partie des articles regroupés ici s’intéresse à la manière dont la représentation littéraire, cinématographique ou encore théâtrale d’un écrit intime traite la question du destinataire. En effet, le romancier ou le dramaturge qui décident de donner à leur oeuvre la forme d’un journal ou d’un monologue intérieur savent, eux, qu’ils seront lus ou regardés par un public. C’est pourquoi, bien que leurs textes ne soient pas à proprement parler des écrits, Alan Bennett et Nanni Moretti ont leur place ici: en effet, ces deux créateurs mettent en scène l’intime, et leur démarche illustre ainsi l’ambiguïté fondamentale du genre. Alan Bennett parce qu’une grande partie des effets comiques de ses monologues provient de ce que le spectateur assiste en voyeur aux raisonnements décalés d’une personne mise en scène, et Nanni Moretti parce que l’on peut difficilement trouver plus public, moins intime que le cinéma, et qu’il choisit pourtant d’y montrer l’intimité de sa propre maladie.
Dans tous ces cas, comme dans les romans et nouvelles abordés dans la première partie de ce volume, le texte fonctionne comme un écrit intime adressé à un destinataire unique ou bien connu, qui est ensuite proposé au public. La mère du roman de Coetzee ne s’adresse pas à ses lecteurs, mais à sa fille, et là encore, mais cette fois à des fins plus sérieuses, la superposition des lecteurs du roman à celle de la destinataire de la lettre, qui inscrit le texte dans la tradition épistolaire, conduit à une réflexion sur la finalité de l’écrit intime, et plus largement de l’écriture. En effet, ces romans, ces textes fictifs nous montrent que le destinataire de l’écrit intime n’en représente pas toujours l’aboutissement, que le texte peut parfois continuer sa course après avoir été lu par son destinataire d’origine. Au lecteur identifié par le texte, à ce «tu » à qui s’adresse la voix de l’écrivain, il faut alors ajouter ce « il », cette « elle » qui verra le texte sans en être le/la destinataire, qui est donc censé(e) jeter un regard sur le texte, sans être un véritable interlocuteur.
Or, l’un des critères permettant de définir l’écrit intime peut résider dans sa non-publication. Lorsque l’écrit est destiné à la publication, il est clair que l’intention est de montrer l’intime, de le faire sortir de l’intimité justement. Dans ce volume, plusieurs textes n’avaient pas été conçus pour franchir le pas de la publication, et méritent à ce titre pleinement et l’appellation d’intime, et l’attention que nous portons à leur destinataire. Mais un seul de ces textes semble avoir gardé son caractère confidentiel, il s’agit de la lettre d’Elizabeth Gaskell à sa fille, dont Marianne Camus nous dit qu’elle est difficile à se procurer aujourd’hui, et que les personnes en contact avec elle ont toujours cherché à en préserver la privauté. Dans tous les autres cas, l’écrit a été conservé, et l’aventure qui l’a conduit à être publié, souvent à titre posthume, par un tiers bien intentionné — mais rarement par le destinataire d’origine — mériterait parfois de servir de sujet à un roman. Lorsque l’auteur est connu, forte est en effet la tentation des proches de livrer au public toutes les miettes d’une vie célèbre, afin de satisfaire à la curiosité de ses admirateurs. Si l’on ajoute à ce début de discussion le fait que tout écrivain qui se respecte sait bien que s’il devient célèbre, toutes ses productions, même les plus privées, seront recherchées, observées pour la moindre trace de ses pensées secrètes, l’on voit qu’effectivement la question du destinataire de l’écrit intime n’est pas aussi rapidement tranchée qu’on pourrait le croire.
En effet, il me semble que le fait de s’adresser ouvertement à un destinataire précis, loin de forcer réellement l’auteur à se brider, le conduit parfois à un jeu fait de clins d’oeil et de manipulations de ses divers lecteurs. Le comble de cette forme de manipulation serait peut-être à trouver chez ces épistoliers qui s’écrivent à eux-mêmes (en pensant inconsciemment être lus par d’autres ?). Mais sans aller jusque là, Norman Fruman a prouvé de façon convaincante que Coleridge jouait ainsi avec ses lecteurs dans sa correspondance, en cherchant à les impressionner par sa rapidité à composer ses oeuvres Les précautions que prennent de nombreux artistes pour épurer leur correspondance, pour s’assurer que l’image qui restera ne leur échappe pas, montrent bien que le destinataire de chair et d’os à qui s’adresse une lettre n’est pas toujours son ultime lecteur.
Cette relation manipulatrice va parfois, les articles consacrés à Doubrovsky et à Kafka le montrent, jusqu’à une aliénation du destinataire, qui ne finit par être convoqué que pour mieux se faire détruire par les mots, qui se voit réduire à une projection des fantasmes du scripteur. Le destinataire se trouve transformé en spectateur contraint, obligé de se prêter à un spectacle qui ne lui convient pas, et l’on voit ainsi que l’écrit peut s’adresser à un ennemi intime aussi bien qu’à un ami. C’est dans ces jeux que la relation établie avec le destinataire me semble le plus révélatrice de la personnalité de l’auteur, dans sa manière de considérer l’autre et de s’adresser à lui; le destinataire fonctionne alors comme un miroir plus ou moins déformant, selon la manière dont son image est construite par l’écriture.
Dans le cas d’une correspondance, ce jeu sur plusieurs lecteurs n’est pas toujours visible, dans la mesure où l’épistolier, pour se plier aux règles du genre, doit s’adapter à son destinataire défini, et qu’il serait impossible de s’adapter ainsi à un public anonyme et multiple. Mais cela n’empêche pas l’épistolier de garder en arrière-pensée l’image d’un autre lecteur potentiel, et de censurer ainsi plus ou moins consciemment les paroles qu’il adresse à ses proches. Il suffit de penser aux correspondances codées pour se rendre compte qu’un épistolier peut être conscient de voir ses écrits lus par des personnes auxquelles ils n’étaient pas destinés.
La question se pose aussi à l’inverse, du droit qu’a un lecteur imprévu, un public inconnu de l’auteur, à lire de tels écrits. Dans le cas d’oeuvres de fiction, on l’a vu, cette situation est utilisée pour créer un effet de réel, pour amener le lecteur à se sentir un peu comme un voyeur en train de prendre connaissance d’un texte qui ne lui était pas destiné. Le décalage est alors exploité à des fins ironiques, ou pour accentuer le message de l’auteur. Il est difficile de traiter l’écrit intime comme une oeuvre publiée et de faire abstraction dans ce domaine des intentions de l’auteur, même si comme on l’a vu, celles-ci peuvent se teinter à son insu d’un désir de célébrité qui modifie la relation entre l’auteur et son destinataire reconnu.
Une telle lecture, souvent posthume, modifie-t-elle le texte? Il est certain qu’elle entraîne un détournement de sa signification, et en change le statut. De partie d’un échange, il devient objet dont on parle, sur lequel on fait des commentaires. Il se fige alors, les références qu’il fait à l’ici-maintenant sont gommées au profit de l’intemporalité. La lecture par un public entraîne une distance supplémentaire, le lecteur d’une lettre qui ne lui est pas adressée ne se soucie pas d’y répondre, il la considère comme un objet littéraire.
Les articles réunis dans ce volume s’efforcent de répondre aux questions posées ici, sous des angles différents, et la variété des approches choisies ainsi que des supports retenus pour l’analyse témoigne de la multiplicité d’écrits qui peuvent répondre à l’appellation « écrits intimes» et des infinies possibilités qu’offre l’existence d’un destinataire à tout scripteur. L’identité et le rôle de ce destinataire sont directement liés à l’écrivain lui-même, à la représentation qu’il se fait de cet Autre, comme le montre l’une des notes ajoutées par Marguerite Yourcenar aux Mémoires d ‘Hadrien:
Ce livre n’est dédié à personne. Il aurait dû l’être à G. F., et l’eût été, s’il n’y avait une espèce d’indécence à mettre une dédicace personnelle en tête d’un ouvrage d’où je tenais justement à m’effacer.
Le « tu » à qui s’adresse la dédicace est intimement lié au «je » qui, dans ce cas précis, souhaite se dissimuler pour laisser toute place à l’oeuvre. Toutefois, Marguerite Yourcenar dédie les Notes ajoutées aux Mémoires d’Hadrien à « G. F. » Une fois préservée l’oeuvre de cette irruption de l’intimité, la romancière rétablit son lien avec une lectrice privilégiée, à qui le livre est offert, dans le péritexte. L’intime est donc ici mis dehors, mais la note et la dédicace des Notes le font réapparaître, comme une piste de lecture offerte à tous les lecteurs de l’ouvrage.
Bien que dans un tout autre registre, Marguerite Yourcenar partage donc avec le narrateur de Dostoïevski cette conscience « d’écrire à … », qu’elle associe elle aussi au degré d’implication de l’auteur dans ce qu’il écrit. Elle offre d’ailleurs dans la note déjà citée la description de ce que l’on pourrait considérer comme le lecteur idéal :
… quelqu’un qui nous soutient, nous approuve, parfois nous combat; quelqu’un qui partage avec nous, à ferveur égale, les joies de l’art et celles de la vie, leurs travaux jamais ennuyeux et jamais faciles; quelqu’un qui n’est ni notre ombre, ni notre reflet, ni même notre complément, mais soi-même; quelqu’un qui nous laisse divinement libres, et pourtant nous oblige à être pleinement ce que nous sommes.
Ce « quelqu’un » n’est pas présenté comme un lecteur dans le texte de Yourcenar, puisque ces quelques lignes constituent l’hommage qu’elle rend à sa compagne Grace Frick. Mais cette dédicace qui n’en est pas une me semble pourtant définir cette figure du lecteur parfait, capable tout aussi bien de comprendre que de répondre, figure qui plane derrière tous les jeux et les manipulations analysés dans ce volume: ce « quelqu’un », parfois bien réel, parfois fantasmé, n’est-il pas le véritable destinataire de tout écrit intime ?
Tables des matières :
Introduction. (pp. 5-10)
Lorene Birden : Manipulations de l’intime dans les nouvelles humoristiques de Saki. (pp. 11-18)
John Gamgee : Une lettre d’adieu, douce-amère : Age of Iron de J.M. Coetzee. (pp. 19-27)
Guillaume Cingal : In cauda venenum : Maps de Nuruddin Farah, fiction intime ou récit frauduleux ? (pp. 29-37)
Isabelle Schmitt-Pitiot : ” Cest à moi que vous parlez ? ” Une étude du film de Nanni Moretti Caro Diario / Journal intime. (pp. 39-42)
Margaret Tomarchio : Le destinataire et le jeu de l’intime dans Talkings Heads d’Alan Bennett. (pp. 43-48)
Catherine Paulin : Interénonciativité dans ” A Lady of Letters ” et ” Soldiering On ” de Alan Bennett, in ” Talking Heads “, BBC Books, 1998. (pp. 49-57)
Laili Dor : ” [His] friends known and unknown ” : l’énigme du destinataire dans Something of Myself de R. Kipling. (pp. 59-65)
Nicolas Bonnet : Le destinataire des écrits intimes d’Italo Svevo. (pp. 67-79)
Andrée Chauvin-Vileno : Boutique à rêves et clientèle de texte : une destination ambiguë. (pp. 81-94)
Catherine Wieder : Ecriture de soi et psychanalyse. ” Lui ” écrire sa dépression. (pp. 95-103)
Jacques Poirier : Le livre brisé de Serge Doubrovsky, ou la destinataire mise à mort. (105-110)
Marie-Odile Bernez : Ecrire pour soi ? L’exemple de Pepys. (pp. 111-119)
Pérette-Cécile Buffaria : L’absence apprivoisée : les figures du destinataire dans le journal intime de Camillo Benso Comte de Cavour (1810-1861). (pp. 121-127)
Bernard Chevignard : Entre deux feux : destinataires et destinée, ou voix et vocation, dans le Journal d’Elisabeth Catez (1899-1900). (pp. 129-142)
Claire Sorin : S’écrire pour soi ou s’écrire pour l’autre, le dilemme des diaristes américaines au dix-neuvième siècle : le cas de Ella Gertrude Clanton Thomas (1834-1907). (pp. 143-151)
Marianne Camus : Le journal d’Elizabeth Gaskell ou ” du doux et tendre lien qui unit mère et fille “. (pp. 153-160)
Terence McCarthy : Pour vous seule(s) : Margery (et Margaret) Paston. (pp. 161-169)
Sylvie Lamy-Marchenoir : Spectateur ou acteur de la comédie de la vie : le destinataire dans la correspondance d’Annette von Droste-Hülshoff. (pp. 171-184)
Florence Fix : ” Une distance invraisemblable ” : à propos de Franz Kafka et de sa destinatrice dans les Lettres à Felice. (pp. 185-196)
Geneviève Haroche-Bouzinac : La lettre et son destinataire. Essai d’inventaire. (pp. 197-208)